Vers Paris via le Canal de Bourgogne (1)
Le beau temps du petit matin du départ est assez illusoire mais il offre l'avantage de l'esthétique : une plongée directe depuis les cimes de Tauriers au sein de la mer de nuage qui noie "l'en bas" et la vallée du Rhône.
60 km assez pépères (une majorité de descente) pour rejoindre la gare de Montélimar. Deux trains pour arriver à Chalon sur Saône où j'équipe le vélo et le bonhomme pour la pluie. Froide et accompagnée d'un désagréable vent du nord, mais elle ne pénalisera pas trop les 25km restant jusqu'au confortable logis à St Martin en Bresse.
Nouveau départ presque aussi matinal en direction des début du Canal de Bourgogne dont je me suis donné pour objectif de parcourir toute la longueur (189 écluses et probablement autant de ponts à escalader) .
Le Canal démarre à Saint Jean de Losne, un des coins chéris de mon enfance. Dés le début le choix est cornélien : dois-je prendre la voie de gauche ou celle de droite ?
J'ai pris à gauche...Et c'était la mauvaise option, chemin boueux et cahoteux, heureusement on peut changer à chaque écluse (189 comme je l'ai déjà écrit)
Chemin paisible, agrémenté de la visite de nombreux canards, cormorans pilleurs de la faune piscicole, des inévitables hérons, et quelques lièvres qui ont peut être trouvé ici un havre à l'abri des chasseurs.
Quelques heures après j'arrive à Fleurey sur Ouche, quelques km après Dijon, dans la maison de ma soeur. L'occasion de retrouver neveux et nièces que je n'avais pas embrassé depuis des années...Il y a même une paire d'adorables petits neveux, des jumeaux de 9 mois d'âge, plus jeunes que les bouteilles qui agrémentent la soirée.
Soirée animée et chaleureuse bien sur, pour faire oublier que j'ai manqué de deux la limite des 100 km !