vendredi 16 décembre 2011

PRETS POUR LES CLICHES?



Au propre comme au figuré. Pour les photos, mais aussi pour les
commentaires, qui ne peuvent que répéter tout ce que vous avez déjà
vu et entendu au sujet de l'Inde: Inde éternelle, crasse, horreurs et
splendeurs, misere, pollution, bruit insoutenable, crasse, mendiants, foule,
soleil, odeurs, moyen-âge, super technicité, crasse (comment ca l'ai
déjà dit?), tout y est.

Delhi Qtab minar


Quand on entre dans la salle d'eau a tatons sans savoir que la douche chauffe, ca peut etre un poil dangereux...
Les eleves de Sonu











T'es gonfle Rishi!

Les chapatis cuisent sur le bord brulant

Je n'oserai jamais me faire nettoyer les oreilles avec un truc pointu au milieu de la foule qui bouscule...

En attendant le client...

Le flambant neuf metro de Delhi, qui jure tant avec le reste
Cours de gym
Chez Rishi

Au debut, comme je ne savais pas quoi jmanger, je commandais comme mes voisins
Une seconde apres la photo, il a saute sur mon sac pour me le piquer. 

A Jammu, lors de leur pique-nique, ces femmes nous ont invites
On dirait de petites poupees, mais ce sont des geants

Temple au bord de la riviere a Jammu
Oui, c'est pas super propre, mais je ne resiste pas a un verre de canne a sucre

Vue de ma chambre a Darhamsala
Ils ont meme des chiens tigres! Mais il parait qu'il est peint.

Concentration. Dans quelques instants, elles vont rencontrer le Dalai-Lama...



Pendant que les moines se choisissent des petits sacs a main, les femmes  bossent...


A mon arrivée à Delhi, je suis accueillie dans la famille Sikh de 


Sonu. Quartier pauvre de l'ouest de la ville, de l'eau une heure par 
jour pendant laquelle elle remplit des récipients, appartement 
partagé avec ses beaux-parents qui lui mènent la vie dure, elle tente 
de venir en aide aux femmes qui une fois mariées sont esclaves de leur 
belle famille, et aux enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à 
l'École: uniforme, cahiers, livres, stylos...
 Elle donne des cours 
dans un escalier sombre, et essaie d'avoir un statut officiel pour 
ouvrir une classe qui soit reconnue et valide ses enseignements.
Si elle leur donne le meme enseignement qu'à son fils, Jolly, 7 ans, 
qui est parfaitement bilingue et le plus rusé petit fripon que je 
connaisse, ils auront de quoi affronter la vie...



La ferme de Mr Sing a Amritsar
 Mais j'ai plusieurs jours à passer en ville pour régler les habituels 
questions, carte téléphonique, internet, change, adaptation de la 


"garde-robe", et après deux nuits, je change lâchement d'hôte, et me 
rends chez Rishi dans les riches quartiers sud.
Tous les contrastes de l'Inde s'illustrent en ce changement. Je passe 
d'une cave humide sans fenêtre, à une spacieuse maison, avec petit 
studio indépendant, salle de bain avec baignoire en marbre, Rishi, ses 
luxueuses voitures et ses nombreux serviteurs. Le parfait refuge, le 
soir, après une journée passée en ville!
Il me prêtera son ordi une après-midi entière pour faire le blog, 
dans sa paisible salle de méditation-travail, d'où il planche sur les 
horoscopes Indiens, qui sont son gagne-pain.
Merci Rishi. Cette pose préparatoire était nécessaire à ma future 
immersion...

Ses chameaux

L'une de ses trois piscines

Le jardin

Il y a des moustiques dans la chambre. Mais alors que je songe a demander a Mr singh s'il a quelque chose pour en venir a bout, je me rappelle que les Sikhs ne tuent pas le moindre animal ou insecte. Ouf j'ai evite la boulette!
Mais le lendemain, au cours d'une conversation, il m'apprend que des chiens sauvages ont bouffe son ane prefere.
Un matin, il n'en restait que la moitie. Il s'est alors poste un soir avec ses hommes, et en a tue 18. Et il a la ferme intention de recommencer.
C'est interdit, mais les fermiers des environs, au lieu de le denoncer, ferment les yeux, car ca les arrange bien.
Rue d'Amritsar
 Je me rends ensuite à Jammu, lieu de pélerinage Hindou, où m'attend 
Aljay, que j'avais rencontré quelques jours plus tôt dans un parc de 
Delhi, où il était venu assister aux enseignements de son gourou.
Il me fait une visite guidée de tous les temples de la ville, avec 
explications et histoires de tous les dieux. Je ne retiens pas 
vraiment les noms, mais les histoires en gros, et leurs 
représentations.
Le soir, nous allons manger et dormir dans un ashram sikh. J'ai la 
chance de ne pas mourir étouffée par la poussière présente dans la 
chambre, et d'avoir des bouchons d'oreille à l'épreuve des chants de 
prière qui débutent vers 2h du matin, et s'enchaînent sans 
discontinuer jusque tard dans la matinée, car ils se relaient en 
direct.

Le temple d'or

Meditation face au temple

J'attends ma pitance a la "cantoche"

La nourriture defile
Hmmm, aujourd'hui y'a du super porridge pour le dessert!

Vaisselle, les assiettes volent!

Ca, c'est juste l'atelier epluchage des oignons pour le diner...
 Aljay me propose de me rendre à Srinagar, départ de nombreux treks, 


mais la saison est déjà bien avancée, je crains d'y souffrir du 
froid, et n'ai pas envie d'une marche qui tourne en rond...

Je décide alors de me rendre à Daramsala, pour une petite visite au 
village du Dalaï-lama. Il est présent dans le village, mais je ne 
resterai pas assez longtemps pour le croiser. Sa présence est 
néanmoins tangible, par la présence de nombreux moines et de 
nombreuses personnes venues le rencontrer.

J'en profite pour faire une petite visite à un médecin Tibétain, 
vieillard cacochyme, dont j'espère durant mon attente qu'il survivra 
jusqu'à l'appel de mon numéro (29), pour l'auscultation rapide de mes 
pouls.. 5mn plus tard, je ressors munie de plein de petites boulettes 
de plantes super dégueu, à prendre pendant deux mois, 4 fois par 
jour. Bien fait!
La veille, faisant la queue pour obtenir ma planchette de bois avec un 
numéro de passage, je rencontre Frédérique, puis Mireille, deux 
Françaises avec lesquelles je passe d'agreables moments avant de 
quitter le village. Je leur confierai quelques affaires à ramener en 
France.

Quand je parle de village, il s'agit surtout d'un ammoncellement 
d'hôtels qui se grimpent les uns sur les autre à flanc de montagne. 
Ainsi que de centres d'apprentissage de massage, médecine 
ayurvédique, yoga, le tout dans l'anarchie la plus totale.
Donc un petit massage Tibétain histoire de repartir sur de bonnes 
bases, et je file vers Amritsar.

Apres dejeuner, quoi de mieux qu'une petite sieste?



Dans le "temple d'argent", petit frere Hindou du temple d'or


Trop long a expliquer, mais l'histoire est super
 Bon, je file, c'est une façon 
de parler, optant pour mes déplacements selon les cas, entre train d e 


nuit ou bus de jour. Sachant que pour rejoindre une ville distante de 
moins de 300km, surtout en région montagneuse, il faut souvent compter 
sur environ dix heures de trajet d'un bus déglingué et bondé, au 
Klaxon strident utilisé de manière quasi continue. Quand je dis 
klaxon, il faut imaginer un truc bien différent de nos Klaxons 
Européens. Un truc super puissant et super aigu, qui te vrille les 
tympans, te fait vibrer les dents, et de donne l'impression que tu as un œil qui va sauter de son orbite. 
J’en serai quitte pour une nouvelle paire d’oreilles a mon retour...





A Amritsar, je suis heureusement hébergée dans la fabuleuse ferme de 


Mister Singh, à une douzaine de kilomètres du centre. (Pour 


simplifier, en gros tous les Sikhs s'appellent Singh).

Il y accueille 


gratuitement tous les couchsurfeurs se présentant à lui, en leur 


offrant chambres individuelles avec salle de bain, autour du patio 


Et c'est si bon de s'y détendre, après le fracas de la folle Amritsar!


Il enverra meme une voiture me chercher, alors que je rentre de nuit, 

faisant les derniers kilomètres à pieds, car j'ai planté là un 
rickshaw qui me demandait soudain 10 fois le prix de la course! 
Les 
pompistes de la station où ça s'est passé, ont gentilment passé un 
coup de fil à mon hôte. Mais la voiture envoyée et moi nous loupons, 
et lorsque je rentre, je me fais enguirlander pour avoir marché de nuit 
sur les chemins de campagne, en sandales qui plus est.
 Car le danger, 
m'explique-t-il, est le passage de nombreux serpents qui se déplacent 
d'un champs à l'autre, et sur lesquels je risque de marcher dans le 
noir. Oups!


Mr Singh et l'un de ses chevaux...

Les femmes font la queue pour une baignade sacree a l'abri des regards

Sont-ils pas impressionants les Sikhs?


A Amritsar, visite du temple d'or, et nombreux repas pris dans le 
temple, où toutes les demi-heures environ, se succèdent les services, 
de l'aube jusqu'au soir.
 Quelques 20 000 à 60 000 repas sont servis 
chaque jour gratuitement aux pélerins!

 Une organisation titanesque et 
sans faille de la part des centaines de bénévoles qui oeuvrent chaque 
jour aux repas, et nettoyage du temple, dortoirs, chambres...
Mais je suis bien contente de ne pas y dormir, même si deux autres 
Françaises, rencontrées dans le taxi partagé qui se rend à la 
frontière Pakistanaise, me déclarent y avoir passé un bon moment.

On me demande parfois, meme en dehors des temples, si je fais un 
pélerinage. Et après avoir cheminé jusqu'à Rome, fréquenté tant 
d'églises orthodoxes (Grèce, Géorgie, Arménie), de mosquées, de 
temples Hindous, Sikhs, Boudhistes, on peut voir les choses comme ça. 
J'aime bien l'idée d'être un pélerin multi-religions...

Où Dieu serait, vous que je rencontre, vous qui me lisez, tous les 
autres, la terre qui porte mes pas et nous supporte tous, et puis tout 
le reste. Une religion sans prêtres et sans pouvoir, sans écrits, 
sans dogmes. Faut voir... ;-)


Un moyen d'essayer d'eviter la mort des foetus feminins...

Envie de faire une pause, mais ce jardin ne me dit rien. Je continue une cinquantaine de metres...

Et dans ce jardin la, on balaye l'herbe et la coupe aux ciseeaux! L'Inde quoi.

Les soldats de la frontière
 Mais revenons à la cérémonie quotidienne de fermeture de la 
frontière Indo-pakistanaise, à une trentaine de kilomètres de la 


ville, et à laquelle des centaines de personnes se rendent chaque 
jour, un grand moment!
Foules bigarrées de chaque côté, qui scandent dans la joie, des 
slogans se répondant, Pakistan bla-bla-bla.../Hindoustan bla-bla-bla, 
orchestrés par des "chauffeurs de salles", alors que les petits 
soldats rivalisent de défilés belliqueux et clownesques!

Après ce sketche inénarrable et un dernier repas au temple, train de 
nuit, le genre où tu réserves une couchette dans le compartiment de 
huit, et ou tu te retrouves avant même le départ à 14 ou 16.
Mais prenant soin de réserver une couchette en haut, et aidée par mon 
statut de touriste, j'ai le plaisir d'y dormir seule. Enfin, dormir... 
Toutes les heures, le train s'arrête interminablement quelque part, et 
les marchands ambulants défilent dans les compartiments en hurlant 
"tchaï! tchaï!" ou "café! Nescafé!".


Cote Pakistanais

Cote Indien
 Je reste quelques nuits chez Kiran à Dehradun, sur le chemin de 
Naïnital qui demande plusieurs jours de voyage.
 Elle est aux petits 


soins pour moi, cuisine sans relâche des plats délicieux, ses fils me 
font visiter la ville et les environs à moto, et Anu m'accompagne 
même à Rishikesh, mais je ne sais que penser réellement de la 
famille, dont je ne suis pas certaine d'avoir compris les intentions...

A Rishikesh, village qui a vu les Beatles écrire leur album blanc, je 
fais ma première rencontre avec le Gange, avant qu'il ne se pollue 
d'avantage au cours des villes traversées.

Ici, en plus des hôtels, les ashrams se succèdent, retraites, 
sessions de yoga, gourous, mendiants, et pièges à gogos...
Mais les plages des rives sablonneuses produisent néanmoins 
une ambiance particulière, propre au repos et à la méditation.


Dehradun

Le monastere boudhiste de Dehradun


Dans le parc du centre de recherche et etudes sur la foret, arbres magnifiques

Kiran en cuisine. Hmmm!

Anu et sa moto

Ca change des traversees de sangliers Ardechoises...

Les singes de Rishikesh
 Je ne m'attarde pas, encore une fois, car Deepak, jeune homme 
rencontré dans l'avion pour Delhi, qui rentrait chez lui après un an 


de travail en Iran, m'attend à Naïnital.
Nous nous loupons suite à des problèmes téléphoniques le premier 
jour, et je me balade seule dans la ville, ce qui me vaut d'être 
invitée à l'un des nombreux mariages, dont c'est la pleine saison.

Puis, avec son ami Sumit, ils m'accompagnent partout avec leurs motos, 
insistant toujours pour payer quasiment tout, sous prétexte que si je 
ne l'avais pas rencontré, je ne serais pas là!
 Nous passons de très 
bons moments, puis je les quitte pour me rendre à Lucknow.




Pas le temps de faire secher mes affaires apres une baignade habillee, je ne tremperai donc que mes pieds dans le Gange!

Les plages du Gange





Fin d'apres-midi a Rishikesh
 Voici maintenant un mois que je suis en Inde, et il est très 
difficile de me faire une opinion générale. Le pire côtoie le 


meilleur sans cesse. Entre tentatives d'arnaques systématiques et 
grande générosité, les Indiens sont mulptiples, par le nombre comme 
par le comportement. 
Même dans une grande ville comme Delhi, si vous 
êtes perdu et n'avez pas de téléphone, il se trouve toujours 
quelqu'un, marchand, policier..., qui vous prête le sien, se 
renseigne, et vous remet dans le droit chemin.



 Côté drague, le plus apparement innoffensif des veillards n'est pas plus fiable que des jeunes gens dont je pourrais être la mère. 
Difficile, après avoir écarté tous ceux qui vous adressent la parole pour vous vendre 
quelque chose, de déterminer d'emblèe ceux dont les intentions sont 
totalement désintéressées.
 Si si, il y en a!

Le lac de Nainital



Les gamins du mariage font la queue pour que je les prenne en photo


Les danseurs s'eclatent...

...entraines par la folle gaite de la fanfare!

Le marie, barde de billets neufs

La famille de la mariee

De nombreux rituels emaillent la ceremonie

Mais pouce! Le marie recoit un appel

Ils n'ont pas l'air ravis de ce qui leur arrive...

Dernieres recommandations

Et bien sur il faut danser. Mais je m'eclipse rapidement, car ils ont la danse un peu violente

Lorsque la mariee s'eloigne en voiture, la maman pleure

On peut trouver absolument tout ce qu'on veut en mini-doses

Et l'alcool s'achete derriere des grilles

J'essaie de mettre à profit cette longue période sans marche pour me 


renseigner sur les possiblités ultérieures.
 Car entre les endroits 
où on m'a déconseillé de marcher car la population y est réputée 
dangereuse, ceux où il y a des tigres, des éléphants et des 
léopards, comme la région d'Halwani, qui me tentait bien, et tout 
simplement tous les endroits où il y a des singes (particulièrement 
agressifs), ça laisse pour l'instant peu de choix...



Sans parler des regions ou toute l’eau que je pourrais trouver presente des risques chimiques importants, et dont les villages ne possedent meme pas un mini-market ou acheter de l’eau en bouteilles.

Mais je ne renonce pas pour autant, et espère bien me ménager un mois 
de marche ouest-est avant de quitter le pays! Touriste normal dans des 
coins hyper-touristiques, n'est pas réellement un statut que 
j'apprécie.

Mais je me dis que comme je ne vais pas y revenir tous les trois jours, 
autant en profiter!


Avec Deepak et Sumit dans une grotte a Nainital

L'un porte mon sac a dos, l'autre me porte

Au loin, le Nepal


Visite du zoo d'altitude de Nainital

La tigresse



Et que je te melange tout ca a la main dans un seau, mais c'est trop bon!

Le paisible lac de Naukutiyatal

Et c'est parti pour un tour de cygne rose!




Panne d'essence? Donne-moi la main, je te tire!

On se passe le telephone, on le garde entre les dents, on discute, on mange, la moto, c'est un peu comme a la maison


Bien tentant, mais décidément la baignade habillée ne me dit rien
 Lors de mes voyages en train, lorsqu'il a par exemple quatre heures de 
retard, je me finis par me faire des chouettes potes, qui me donnent 


des estimations sur le temps restant.
 Des gars du genre qui rotent, 
pètent, toussent, raclent, crachent du jus tout rouge avec beaucoup d'entrain, et se grattent les c... (il faut dire que ça a l'air d'être le sport national).

 Et pendant qu'ils jettent par la fenêtre, gobelets, emballages et tout ce qui leur tombe sous la main, ils me regardent interloqués entasser mes peaux de bananes et gobelets dans un sac poubelle.
 (Je suis au regret de vous annoncer que ce que vous evitez soigneusement de balancer dans la nature pendant environ un an, l’est sans doute une fois par jour en Inde. Et que ceux qui veulent visiter le pays ne se pressent pas, l’Inde eternelle a l’air de vouloir le rester encore un bon moment!)


Bon, ils sont sympas, ils s'abstiennent de rigoler. Je crois qu'ils sont tellement étonnés de me voir là! Il est vrai que je n'ai encore jamais rencontré d'autres touristes étrangers dans les nombreux bus et trains de nuit, où pour environ 3-4€, tu as l'immense privilège de passer 12h d'une nuit haute en couleurs, ou d'une journée disons... très vivante.


Je ne sais pas comment se déplacent les autres touristes. Ou peut-être ne suis-je pas sur des itinéraires habituels.

A Lucknow, c'est la fin d'une importante fete musulmane




Chiens sacres, mais pas pourtant soignes

Quant aux humains, beaucoup ne sont pas vraiment en meilleur etat. Je ne sais comment il se fait qu'il y ait autant de cul-de -jattes. Quelqu'un a la reponse?


L'eau

Pique-nique dans le parc? Bof





Le marche special cacahuetes

Et de sa main libre, la maman tient le petit dernier, pas loin d'etre un nouveu-ne. (Alors qu'est-ce que vous attendez Celio et Dominique pour me rendre une petite visite en Inde avec Thais? Un coup de moto et hop!)


Saison des chataignes. Ils les vendent toutes epluchees, mais je ne sais pas trop pourquoi, je n'ai pas confiance

Universite

Coiffeur-barbier de luxe

La classe en dessous





Ici, les musulmans, ca rigole pas. Ce qui ne les a pas empeches de m'inviter a manger un repas communautaire a l'arriere d'une petite mosquee, avec les femmes. Le tout sans un mot ni un sourire, mais en veillant toujours a ce que mon assiette soit pleine et que je ne manque de rien. Moment etrange.
Le quartier, qui ne voit jamais un touriste, ni meme un non-musulman, est cependant truffe de militaires. Un petit tas tous les 100m environ. Ca ne doit pas toujours etre aussi calme...

Beaucoup de policiers et militaires dans l'ensemble, mais les uniformes et armes ne semblent pas obeir a une regle  commune.






Le cerf-volant est roi ici. Mais beaucoup finissent dans les lignes electriques anarchiques...

Depuis le moment ou j'ai commence a faire cet article du blog et aujourd'hui s'est ecoule beaucoup de temps, de photos (dont de nombreuses, Patna et une partie de Bodhgaya, bouffees suite a un virus sur ma carte sd dans un cafe internet), et de visites...
Dont Bodhgaya, Varanasi, Allahabad, et me voici en direction d'Agra.
Prochainement, je l'espere, un court reportage sur "survie dans les ch... du train pendant huit heures..."
En attendant, bonne lecture, et a bientot!