lundi 29 mai 2023

Changement de support de blog

Parce que c'est plus facile pour nous à partir d'un smartphone, nous avons décidé de changer d'outil de "blog"

Vous pouvez désormais nous retrouver sur :

https://www.polarsteps.com/FrancoiseDasque/7421505-roule-roule

Pas besoin de compte Google, Gmail et autres Facebookeries pour l'utiliser.

Vous pourrez y suivre notre parcours de manière plus claire, et y retrouver un mini article par jour. Il est possible de s'abonner pour n'en louper aucun, ou simplement conserver le lien et le consulter quand vous souhaitez avoir des nouvelles fraîches.

Vous pourrez également y déposer des commentaires qui nous réjouissent le cœur...

 


samedi 27 mai 2023

Retrouvailles

 

Parce que c'est plus facile pour nous à partir d'un smartphone, nous avons décidé de changer d'outil de "blog"

Vous pouvez désormais nous retrouver sur :

https://www.polarsteps.com/FrancoiseDasque/7421505-roule-roule

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Vous pourrez également y déposer des commentaires qui nous réjouissent le cœur...

 




 Des tuyaux, tapis roulants, passerelles d'usines traversent souvent les pistes au dessus de nos têtes.

La cathédrale de Köln où je retrouve Decebal

 
Dans un beau village médiéval

Idem

Très grosse ambiance à Düsseldorf, du monde partout en ville, sur les quais, une fanfare...

Première traversée du Rhin en Ferry pour Decebal

Pique-nique dans un joli cimetière

Les tentes sont toutes contentes de se retrouver

Le château de Münster

La cathédrale St Paul de Münster

Rue de Münster

Tout pareil


Pfiou c'était fatiguant cette visite, il faut se remettre...


Des kilomètres de champs de tourbe

Et les tourbeurs, tourbiers, enfin les gars qui y travaillent quoi.


Belle maison. Bon, on ne vous en met qu'une parce qu'elles sont presque toutes pareilles. On dirait qu'elles ont le même architecte, jardinier, décorateur...


Entre temps, nous rencontrons dans un camping Mélissa et Sébastien, qui sont pour l'instant sur le même parcours que nous. Nous partageons plusieurs nuits de camping, petits déjeuners et dîners dans la joie et la bonne humeur.

C'est entre autres à la suite de leur conseil ainsi que d'autres avis antérieurs que nous décidons de passer sur Polarstep pour nos compte-rendus.

Nous espérons y retrouver vos commentaires très prochainement. A bientôt !


lundi 22 mai 2023

A la poursuite de la belle échappée


Pas moins de six trains pour la rattraper !


Je ne devais partir qu'après les rencontres astronomiques de printemps auxquelles je participe tous les ans. Elles ont lieu en Auvergne durant le week-end de l'ascension et regroupent plusieurs centaines d'astronomes amateurs (et leur équipement) Cerise sur le gâteau le président de l'association n'est autre que mon frère François.


Mais cette année le temps épouvantable a interdit toute observation. Je suis donc parti plus tôt et cela n'a pas été du luxe : Françoise ayant déjà parcouru près de 1000 km inutile d'essayer de la rattraper en vélo. J'ai donc choisi le train, mais avec la contrainte du vélo à embarquer et de certaines désorganisations SNCF cela n'a pas été si simple.

Premiers 60km, en vélo quand même, de Tauriers à la gare de Montélimar pour attraper un TER où j'avais théoriquement "réservé" un emplacement "bicyclette". Réservation purement théorique car le train est bondé et les premières heures se passeront debout sur la plateforme tout en déplaçant les engins à chaque gare afin de laisser monter et descendre les passagers : épuisant...


Changement à Lyon pour un deuxième TER : 5 heures pour arriver à Paris. La il y avait de la place pour les deux roues et la possibilité, enfin, de s'asseoir.

"Camping" dans mon appartement de Saint Maurice pour rejoindre, le lendemain jeudi de l'ascension" la Gare de l'est. Pas de TER disponible, mais je peux prendre un "OUIGO" pour Metz en fin de journée. En attendant passage au "Vieux campeur" pour récupérer un tapis de sol commandé, en livraison express,  par Françoise.

Ouigo sans problème. Nuit à Metz dans un petit hôtel de routier assez sympathique.

J'avais prévu de prendre un TER pour Sarrebrück, ville allemande la plus proche où j'aurais eu accès au choix du réseau ferroviaire allemand. Mais, mauvaise inspiration, je passe d'abord aux guichets pour voir si on peut directement me trouver des trains pour Köln. Madame SNCF me dit, qu'avec des vélos, ce n'est pas possible et me propose un billet Sarrebrück Manheim où je pourrais ensuite trouver mon bonheur. Je fais confiance... Lourde erreur.

Metz Sarrebrück en TER c'est donc le quatrième train. Il arrive ... En retard ! Je loupe de Manheim de 30 secondes alors qu'un "Blaireau" m'avait grillé la politesse à l'ascenseur permettant les changements de quai. Furieux je me rend donc aux guichets de la Bundesbahn. Mon billet pour Manheim est perdu, mais la gentille préposéee me trouve, très facilement deux trains successifs Sarrebrück-Koblentz puis Koblentz-Köln. Bravo à l'efficacité allemande qui me fait regretter de ne pas avoir suivi ma première idée...

Le premier train est bondé. Pas moins de 12 vélos sur la plateforme idoine. Donc deux heures de voyage debout avec les machines et les cyclistes... Désolé impossible de prendre une photo...

Mais heureusement le sixième train sera quasiment vide et me déposera tranquillement à Köln juste quelques dizaines de minutes avant l'arrivée de Françoise. Belle synchronisation même si nous pataugerons un peu pour nous retrouver autour de la superbe Cathédrale envahie de touristes et de badauds.

dimanche 21 mai 2023

Quitter l'E15

 Le détour par Heidelberg m'a éloignée de l'eurovelo 15, et je me dirige directement vers Mainz pour éviter Manheim qui ne m'inspire guère.
Quand au camping pourri, il était vraiment bien pourri. J'avais surtout des voisins qui devaient habiter dans leur tente, et dont les enfants pourtant grands étaient extrêmement bruyants, avec un chien qui aboyait. Ils se couchaient très tard, se levaient très tôt en hurlant, et j'ai très peu dormi. Il faut dire aussi que l'autoroute n'était qu'à 50 m. Donc je confirme, bien pourri.

Traversée du Rhin, qui m’impressionne beaucoup, en Ferry.

Allez, carrément un selfie pour l'occasion!

 

Heureusement, quelques heures plus tard j'arrive à Mainz pile à l'heure du marché devant la cathédrale. J'en profite pour manger devant un food truck de poissons une petite spécialité locale.

Il m'attend bien gentiment pendant la visite de la ville.

Miam

Le marché de Mainz

 

 Et à partir Mainz je longe le Rhin romantique. Et c'est rien de le dire. Carrément romantique.


Au moins les cadenas sur ce pont de voie ferrée ne sont pas tous de la même couleur

 

Du château, y'en a. Des châteaux et des vignes. Les châteaux, je vous en fais un petit lot, et vous choisissez. N'hésitez pas à me faire des propositions, et si vous prenez le tout je vous fais un prix.




Arrivée sur Koblenz

 

Alors sur l'itinéraire, j'en prends des ponts, et des ferries aussi.


 

Le problème reste les campings, car la vallée du Rhin étant très étroite dans cette partie, les campings sont toujours situés au bord du Rhin, soit, magnifique, mais coincés entre deux voies ferrées (une de chaque côté du fleuve) sur lesquelles circulent des trains de marchandise toute la nuit, les péniches, ainsi qu'une route également de chaque côté. Pas de tout repos.
Le summum a été le froid, précisément le jour où j'avais une leçon de russe en visio. Comme je ne vais sans doute pas pouvoir revenir par la Russie et l'Ukraine je vais mettre la pédale douce sur le russe. D'autant plus que je réponds toujours Da au lieu de Ya aux questions qu'on me pose en allemand.

 

Réfugiée sous ma tente, dans mon duvet, sur mon fauteuil. Mon bureau en quelque sorte.

 

J'alterne donc petits hôtels, accueils chez l'habitant, et campings.
Heureusement, aujourd'hui, il y a moins de monde sur les quais qu'hier aux alentours de Koblenz pour le jeudi de l'ascension. Il m'a fallu plusieurs fois marcher à côté du vélo tant la foule était dense.





La Lorelei

 

Cet après-midi, à Köln, j'ai retrouvé Decebal, qui pour me rejoindre a voyagé 3 jours dans 6 trains différents. Je ne suis pas peu fière d'avoir fait le boulot de 6 trains depuis mon départ...
Ce soir nous dormons chez de charmants Warmshower pour partir du bon pied sur l'E3.
Nous changeons l'itinéraire prévu, étant donné les forts vents de Nord. Nous zappons Amsterdam et la côte de la Mer du Nord pour prendre l'eurovélo numéro 3, qui nous conduira plus directement vers le Danemark.

Magnifique, authentique, et...
...anachronique. Bon ben de toute façon j'avais des courses à faire.

Et des châteaux...


Et pendant ce temps là, départ d'Ardêche de Decebal


Et des vignes


Ça y est, vous avez fait votre choix pour les châteaux?

À force de trop de nids de poule, de trottoirs, de pavés, et j'en passe, mon poignet droit me fait un peu souffrir. Surtout aussi parce que je dois passer les pignons avec la paume de la main comme je ne peux pas utiliser mon pouce. Enfin, pour l'instant ça va encore. Je m'inquiétais plus pour mon dos dont je souffre depuis des mois, pour mon pouce droit (toujours enflé depuis un petit accident de vélo au mi-janvier), ainsi que pour mon épaule et mon genou gauches, suite à des efforts destinés à compenser la non utilisation de mon pouce droit, en ski de randonnée fin janvier.

Un petit bruit bizarre sur deux pignons de mon vélo, comme un petit oiseau qui chante, m'inquiète également un peu.


 

Quelques petites observations : Ici, quand un feu est rouge, il est rouge. Pour les voitures, comme pour les vélos et les piétons. Même si il est matériellement impossible qu'une voiture arrive de droite ou de gauche car la rue dont le feu est vert est fermée pour travaux, vélos et piétons attendent patiemment leur bonhomme passe au vert. Même les jeunes, les gens en retard qui vont bosser, TOUT le monde! Même les livreurs Uber eats. Oui, notre vous avez bien lu. Même eux. Incroyable. Pour ne pas dire terrifiant. Et les feux sont looongs... si longs !
Et aussi, quand on arrive à vélo à12km/h à 80m d'un carrefour, en ville ou en rase campagne, la voiture qui vient de la droite avec priorité et qui a 6 fois le temps de passer, s'arrête, et attend tranquillement. Même si elle tourne pour aller dans la même direction que vous, et qu'elle se retrouve coincée derrière le vélo à 12km/h pendant 500m. Car elle ne vous doublera pas s'il n'y a pas une place énorme à votre gauche. Incroyable.

dimanche 14 mai 2023

Pas un long fleuve tranquille

Ma première rencontre avec le Rhin. 

En quittant Strasbourg, je n'ai qu'une envie, passer le Rhin au plus vite, pour découvrir l'Allemagne, et continuer la véloroute numéro 15 qui longe le Rhin jusqu'à son embouchure.

Juste après une petite pause pique-nique, alors que le pont que j'attendais se trouve à portée de roue, mon GPS bug. Je crois qu'il n'aime pas les frontières. Il me semblait bien qu'il fallait continuer tout droit, mais un panneau indique Karlsruhe sur la gauche. Je fais confiance au panneau. Je loupe donc le premier pont qui devait me faire traverser le fleuve. Heureusement, quelques kilomètres plus loin se présente un bac. Formidable ! Quelle merveilleuse façon de traverser. Hélas, ce bac est en travaux actuellement. Qu'à cela ne tienne, je continue.


La sauer à Munchhausen. Sans baron.

C'est magnifique. Les marais autour de l'embouchure de la Sauer, aux environs de Munchhausen, sont impressionnants, sauvages, et grouillant d'oiseaux de toutes sortes.


Chut ! 🤫 Mais chuuuuit !

La route pour aller chercher le pont. Y'en a qu'on essayé, ils ont eu des problèmes..

Mais alors que les panneaux indiquent Karlsruhe à 21 km, mon GPS qui s'est réveillé m'indique un autre chemin. Je lui fais confiance.
 Cependant, après une quinzaine de kilomètres, un nouveau panneau indique toujours Karlsruhe à 18 km. Alors que mon fidèle GPS lui, a trouvé un nouveau pont plus proche. Super. Je m'y précipite. Et là, horreur malheur, l'accès au pont est inondé. En effet le Rhin est très haut actuellement. Je dois donc me rabattre sur une 4e solution pour réussir à traverser. Je fais demi tour, et décide enfin de suivre les panneaux pour trouver mon bonheur. Ça y est !
 

Tentative de plantation de vers de terre en acier. Ça prend pas.

La ville même de Karlsruhe ne m'inspire guère. Je vais continuer vers le nord pour trouver un camping. Damned le plus près, à une vingtaine de kilomètres, se trouve sur la rive que je viens de quitter. Noooon! Le suivant est à encore 32 km. Bon bah j'y vais.
  Je ne le regrette pas, car il est au bord d'un petit lac charmant, et j'ai un petit coin très tranquille pour ma tente.


Prés du lac, au fond, ma tente. Super nuit.


Pour arriver au camping, je suis passée au milieu de raffineries et d'usines monstrueuses, surmontées d'un enchevêtrement titanesque de gigantesques lignes à haute tension, le tout séparé par un chemin de terre entouré de marais débordants de vie, entre deux infinies barrières surmontées de barbelés.


Heidelberg, Heidelberg, et Heidelberg...

Le lendemain, courte étape pour ne pas louper Heidelberg. De belles traversées en forêt, et une longue visite de la ville.

Moins stressée par la météo, je prends mon temps, d'autant plus que Decebal, suite à un contretemps météorologique, me rejoindra plus tôt que prévu, et que mon itinéraire est en cours de révision pour se fixer un rendez-vous.





 
Arrivée ce soir près de Mainz, dans un camping pourri. Pas de photos de la journée, car quand j'utilise mon téléphone en guidage visuel en plus de l'audio, c'est tout un sport pour le décrocher et faire des images. Il peut pas être partout le pauvre !

En plus, il est attaché au chargeur qui fonctionne sur la dynamo de roue. Ça fait un petit ronronnement, et on me demande parfois si c'est un moteur. NON, c'est un frein ! En tout cas ça marche très bien, même si ça me ralentit sans doute un peu.

Moins que les déambulateurs ! Je n'en ai jamais vu autant ! En ville, il y en a plus que de trottinettes. C'est peut-être la solution pour la ville de Paris ! 😊

Et aujourd'hui, le 15, J'ai fêté mes 1000 premiers km.