(Cette photo va plus bas, mais elles sont toutes mélangées et je n'arrive plus a les bouger. Grrr. Et pas d'accents. Double Grrr)
(C'est tellement frustrant de ne pouvoir photographier a la fois qu'un dixieme du paysage, qui se contemple pendant des jours a 360 degrés.)
Fin du plateau Anatolien, arrivée sur le versant de la Mer Noire. Je me suis dépechée, alternant marche et stop, car j'avais hâte de vérifier si mes informations étaient toujours valables, concernant l'obtention du visa Iranien a Trabzon (obtention dans la journée). Tout change parfois si vite.
Comme le prix des visas, qui reflete l'état des relations internationales: 40 euros pour un Coréen, 65 pour un Japonais, et 75 pour les Européens.
Car si ce n'était pas possible, il me fallait passer par la procédure classique, et attendre un temps indéterminé. Mon autorisation de séjour en Turquie expirant dans trois semaines, je voulais avoir le temps de me retourner en cas de refus.
Des que l'on approche du dernier col avant de redescendre côté mer noire, on aperçoit les nuages stagnant sur les sommets. Et tout de suite derriere, brumes et brouillards ne vous lâchent plus.
Ainsi qu'une petite bruine tenace. Heureusement, la solidarité habituelle fonctionne. Et grâce a Cenkis, qui m'a accueillie comme une véritable princesse dans sa cabane de bois, apres m'avoir trouvée cheminant dans un épais brouillard a la recherche d'une pension dans les alpages, j'ai pu échapper aux pluies torrentielles de cette nuit la, qui ont fait deux morts, et emporté routes et voitures sur leur passage.
Et le lendemain, la famille Coskun, Turko-Française réussira l'exploit de me ramasser deux fois sur la route, en insistant pour me faire monter, et m'évitera ainsi par deux fois de me faire tremper par la pluie arrivée juste apres, tout en m'ayant invitée a manger entre temps! Merci!
Quoi de mieux pour visiter la ville et les musées, que deux étudiants en histoire de l'art... Ils m'ont été attribués comme "gardes du corps" et guides, par l'ami d'un couchsurfeur qui ne pouvait m'héberger personnellement, mais a tout fait pour me trouver toît et compagnie.
Chaleur saturée d'humidité, le soir a Trabzon, les enfants jouent pendant des heures dans les fontaines.
Même en ville les routes n'ont pas été épargnées. Quand on regarde dans le trou, on voit couler la riviere au fond.
Fêtant leurs visas, les "lauréats" du jour, rejoints par mes deux couchsurfeurs de Trabzon, Başar et Zafer.
Ainsi que vous l'aurez compris, j'ai désormais en poche mon visa Iranien.
Ce n'est hélas pas le cas de tout le monde. Philip, citoyen Anglais et cycliste, se l'est vu refuser. Il doit passer par la filiere internet. Qui ne fonctionne pas. Personne n'avait d'info concernant cette nouvelle disposition a l'égard de nos amis d'outre manche.
C'est d'autant plus triste, qu'il était venu spécialement en bus de nuit depuis Tbilissi, en compagnie de Gauthier (Français), et Patrick (Allemand), rencontrés deux jours avant, et avec lesquels il comptait faire un bout de chemin, au moins jusqu'en Ouzbekistan. Il était d'ailleurs le seul a avoir déja visas Turkmene et Ouzbek. Difficultés également d'obtention du visa pour l'Azerbaijan, il est coincé, et va sans doute devoir prendre un autre bus de nuit, puis un vol pour le Turkmenistan...
C'était pourtant une belle journée, passée en compagne de ces trois cyclistes dans l'attente de nos visas. Ils m'ont fait envie a filer ainsi, sur leurs bolides! Pourquoi pas un jour, dans des pays trop plats?
Mais ils m'ont confirmé également le manque de souplesse de ce moyen de locomotion, des qu'il y a obligation ou envie de se déplacer autrement. Ou tout simplement de s'arrêter pour visiter quelque chose ou acheter a manger.
Et de tres belles montagnes m'attendent...
Car suite à plusieurs rencontres de voyageurs, et de Géorgiens, entre autres des montagnards sportifs, qui m'ont
vanté les charmes de la Georgie et de l'Arménie, montagnes et nature
magnifiques, parcs nationaux préservés, je vais les traverser, et
rejoindre l'Iran par l'Arménie.
Qui plus est, Géorgie pas de visa, séjour limité a 360 jours! Et Arménıe, visa a la frontiere, 10 euros. Cool.
Ceci aura aussi l'énorme avantage de me faire zapper une partie du Ramadan en pays Musulmans, qui risquent de perdre beaucoup de leur charme, lorsqu'on ne peut vous heler plusieurs fois par jours, avec de retentissants Çay! Çay!
Première surprise.
La deuxième, est que je vais faire une partie plus ou moins longue de
tout ça, selon nos envies mutuelles, en compagnie de Lisa.
Lisa, que j'avais rencontrée à Kaş, et avec laquelle je m'étais
rendue, et avais passé quelques jours au rainbow gathering, désirait
elle aussi se rendre en Iran.
Elle désire finalement elle aussi,
découvrir ces deux autres pays. Elle devait me rejoindre dans les montagnes dans quelques jours, apres être passée a Trabzon prendre son visa. Mais ça semble compromis, car elle est Anglaise.
Qui plus est, Lisa aime marcher, et avait fait de son côté, une bonne
partie de la voie Lycienne.
C'est une tres jolie jeune femme de 31 ans, voyageuse infatigable, qui a déjà
visité une quarantaine de pays en stop et marche.
Elle a passé le mois de juillet dans le sud de la Turquie, afin de
gagner un peu d'argent, en donnant des cours d'Anglais.
Nous étions restées en contact, attendant de voir si nos calendriers
respectifs nous permettraient de nous retrouver.
Elle devrait néanmoins me rejoindre prochainement aux alentours de Trabzon, pour
quitter la Turquie sur un trekking dans les montagnes du Kaşkar.
Pour moi, après l'Iran, un gros problème va se poser. Lié aux saisons, et encore une fois, aux
visas. Parfois impossibles a décrocher, et toujours trop courts pour une traversée d'immenses pays a pieds.
En effet, à force de tours et détours en Turquie, même en me
dépêchant, je ne pourrais pas franchir les montagnes, de l'Iran à la
Chine, en passant par le nord (Ouzbékistan...). Ainsi que le nord de la
Chine avant l'hiver. La route du nord, initialement envisagée, est donc condamnée. Les cyclistes eux-mêmes craignent d'arriver un peu tard. Et pourtant, ils foncent!
Quant au sud, il ne reste que l'Afghanistan et le Pakistan, pour
lesquels je ne pourrai obtenir de visas.
Impasse.
Lorsqu'on regarde le parcours de ceux qui ont fait ce genre
de voyage, ils ont toujours du composer avec les saisons à un moment
donné. Le faire dans la continuité à ce rythme, semble impossible.
Certains le font à vélo, ce qui va beaucoup plus vite et permet de mieux
gérer les saisons.
D'autres, comme Bernard Ollivier, le font en plusieurs fois, ce qui
permet de viser la saison voulue et idéale.
Et si vous aimez les blogs de voyage et voulez avoir une idée de quelqu'un qui l'a fait en
intégralité et pas mal de galères, vous pouvez aller jeter un œil
au blog de Gauthier, que je ne connais pas personnellement, et que nous
avions découvert quelques semaines avant le départ.
C'est un pur et dur, qui faisait entre 40 et 70 kilometres par jours, y compris sur les grands axes, alors que je me traine, avec mes 20 a 30 km, et mes détours.
Mais j'aime bien m'arrêter tôt pour profiter des personnes qui m'accueillent, et des lieux nouveaux. Je privéligie de plus en plus la rencontre aux dépends de la rapidité.
Étant parti au printemps, Gauthier avait du s'arrêter 4 mois à Istanbul,
pour attendre la fin de l'hiver.
Blog: Borée Shanghai.
J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, il n'y a pas de
solution idéale, même en s'aidant de bus ou stop sur certaines
parties.
Devrais-je prendre un avion pour l'Inde a Teheran? C'est ce qui semble le plus
vraisemblable.
J'ai également posé ma candidature sur plusieurs sites, pour être équipage sur un bateau
de l'Iran vers l'Inde afin d'éviter l'avion.
Mais quelqu'un qui a
beaucoup voyagé ainsi, m'a dit qu'il y avait peu de chances, car tous
les voiliers vont d'est en ouest, en raison des vents, et pratiquement
jamais l'inverse.
Après l'Inde, le même problème se reposera quand il s'agira de
passer la Birmanie, le vol étant imposé à un moment donné.
Voilà en gros la triste réalité de notre planète.
Lorsqu'on marche, on a souvent le sentiment qu'à force de mettre
tranquillement un pied devant l'autre, on peut venir à bout de tout,
mais hélas pas de l'absurdité des décisions humaines.
Comme nous le scandions hier a l'intention de Philip:
"Rien ne m'arrêtera! ;-) A part les visas! :-("
Donc, quitte à ne pas réaliser ce voyage tel qu'il pourrait être
rêvé, j'essaie maintenant, de sélectionner les lieux de marche,
même s'ils rallongent considérablement lorsqu'ils passent en
montagne, mon péché mignon, en rattrapant ensuite les détours, par des morceaux en autostop.
Car finalement, autant se faire plaisir n'est-ce pas?
L'idée première étant de garder l'envie, et le plaisir de la marche,
et non pas d'inscrire mon nom au Guiness...
Nous adaptons tous nos projets et voyages, au gré des difficultés, et personnes rencontrées.
C'est aussi ce qui en fait le charme...
Je terminerai ce long et fastidieux exposé technique, en vous conseillant le blog d'un autre Gauthier, l'un des cyclistes rencontrés au consulat: triptherapy.
Il est tres bien écrit, dans une prose que je trouve extrêmement poêtique.
Je quitterai demain Trabzon, ou je me suis attardée, car il s'y déroulent les jeux olympiques de la jeunesse. Apres avoir assisté a quelques compétitions de natation en direct, et a une victoire Française sur écran géant en basket féminin, nous allons ce soir a la cérémonie de clôture.
Je ne repars donc que demain, et bien que n'ayant pas trouvé cartes et topos des monts Kaşkars, je vais essayer de m'y rendre, pour continuer a avancer, en attendant l'arrivée de Lisa dans 5 jours environ.
Car l'itinéraire longeant la mer n'est qu'une sorte d'autoroute, bruyante, dangereuse et malodorante...
Il parait qu'en Géorgie, il est facile de trouver des cartes. Des vraies, détaillées et tout!
J'ose a peine en rêver, tant ça a été un handicap en Turquie.
Avant de vous quitter, je vous remercie pour vos commentaires nombreux a la suite de l'émission de France inter, qui m'encouragent et me portent toujours plus loin. Ça fait chaud au coeur.
Ce n'est hélas pas le cas de tout le monde. Philip, citoyen Anglais et cycliste, se l'est vu refuser. Il doit passer par la filiere internet. Qui ne fonctionne pas. Personne n'avait d'info concernant cette nouvelle disposition a l'égard de nos amis d'outre manche.
C'est d'autant plus triste, qu'il était venu spécialement en bus de nuit depuis Tbilissi, en compagnie de Gauthier (Français), et Patrick (Allemand), rencontrés deux jours avant, et avec lesquels il comptait faire un bout de chemin, au moins jusqu'en Ouzbekistan. Il était d'ailleurs le seul a avoir déja visas Turkmene et Ouzbek. Difficultés également d'obtention du visa pour l'Azerbaijan, il est coincé, et va sans doute devoir prendre un autre bus de nuit, puis un vol pour le Turkmenistan...
C'était pourtant une belle journée, passée en compagne de ces trois cyclistes dans l'attente de nos visas. Ils m'ont fait envie a filer ainsi, sur leurs bolides! Pourquoi pas un jour, dans des pays trop plats?
Mais ils m'ont confirmé également le manque de souplesse de ce moyen de locomotion, des qu'il y a obligation ou envie de se déplacer autrement. Ou tout simplement de s'arrêter pour visiter quelque chose ou acheter a manger.
Et de tres belles montagnes m'attendent...
Car suite à plusieurs rencontres de voyageurs, et de Géorgiens, entre autres des montagnards sportifs, qui m'ont
vanté les charmes de la Georgie et de l'Arménie, montagnes et nature
magnifiques, parcs nationaux préservés, je vais les traverser, et
rejoindre l'Iran par l'Arménie.
Qui plus est, Géorgie pas de visa, séjour limité a 360 jours! Et Arménıe, visa a la frontiere, 10 euros. Cool.
Ceci aura aussi l'énorme avantage de me faire zapper une partie du Ramadan en pays Musulmans, qui risquent de perdre beaucoup de leur charme, lorsqu'on ne peut vous heler plusieurs fois par jours, avec de retentissants Çay! Çay!
Première surprise.
La deuxième, est que je vais faire une partie plus ou moins longue de
tout ça, selon nos envies mutuelles, en compagnie de Lisa.
Lisa, que j'avais rencontrée à Kaş, et avec laquelle je m'étais
rendue, et avais passé quelques jours au rainbow gathering, désirait
elle aussi se rendre en Iran.
Elle désire finalement elle aussi,
découvrir ces deux autres pays. Elle devait me rejoindre dans les montagnes dans quelques jours, apres être passée a Trabzon prendre son visa. Mais ça semble compromis, car elle est Anglaise.
Qui plus est, Lisa aime marcher, et avait fait de son côté, une bonne
partie de la voie Lycienne.
C'est une tres jolie jeune femme de 31 ans, voyageuse infatigable, qui a déjà
visité une quarantaine de pays en stop et marche.
Elle a passé le mois de juillet dans le sud de la Turquie, afin de
gagner un peu d'argent, en donnant des cours d'Anglais.
Nous étions restées en contact, attendant de voir si nos calendriers
respectifs nous permettraient de nous retrouver.
Elle devrait néanmoins me rejoindre prochainement aux alentours de Trabzon, pour
quitter la Turquie sur un trekking dans les montagnes du Kaşkar.
Pour moi, après l'Iran, un gros problème va se poser. Lié aux saisons, et encore une fois, aux
visas. Parfois impossibles a décrocher, et toujours trop courts pour une traversée d'immenses pays a pieds.
En effet, à force de tours et détours en Turquie, même en me
dépêchant, je ne pourrais pas franchir les montagnes, de l'Iran à la
Chine, en passant par le nord (Ouzbékistan...). Ainsi que le nord de la
Chine avant l'hiver. La route du nord, initialement envisagée, est donc condamnée. Les cyclistes eux-mêmes craignent d'arriver un peu tard. Et pourtant, ils foncent!
Quant au sud, il ne reste que l'Afghanistan et le Pakistan, pour
lesquels je ne pourrai obtenir de visas.
Impasse.
Lorsqu'on regarde le parcours de ceux qui ont fait ce genre
de voyage, ils ont toujours du composer avec les saisons à un moment
donné. Le faire dans la continuité à ce rythme, semble impossible.
Certains le font à vélo, ce qui va beaucoup plus vite et permet de mieux
gérer les saisons.
D'autres, comme Bernard Ollivier, le font en plusieurs fois, ce qui
permet de viser la saison voulue et idéale.
Et si vous aimez les blogs de voyage et voulez avoir une idée de quelqu'un qui l'a fait en
intégralité et pas mal de galères, vous pouvez aller jeter un œil
au blog de Gauthier, que je ne connais pas personnellement, et que nous
avions découvert quelques semaines avant le départ.
C'est un pur et dur, qui faisait entre 40 et 70 kilometres par jours, y compris sur les grands axes, alors que je me traine, avec mes 20 a 30 km, et mes détours.
Mais j'aime bien m'arrêter tôt pour profiter des personnes qui m'accueillent, et des lieux nouveaux. Je privéligie de plus en plus la rencontre aux dépends de la rapidité.
Étant parti au printemps, Gauthier avait du s'arrêter 4 mois à Istanbul,
pour attendre la fin de l'hiver.
Blog: Borée Shanghai.
J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, il n'y a pas de
solution idéale, même en s'aidant de bus ou stop sur certaines
parties.
Devrais-je prendre un avion pour l'Inde a Teheran? C'est ce qui semble le plus
vraisemblable.
J'ai également posé ma candidature sur plusieurs sites, pour être équipage sur un bateau
de l'Iran vers l'Inde afin d'éviter l'avion.
Mais quelqu'un qui a
beaucoup voyagé ainsi, m'a dit qu'il y avait peu de chances, car tous
les voiliers vont d'est en ouest, en raison des vents, et pratiquement
jamais l'inverse.
Après l'Inde, le même problème se reposera quand il s'agira de
passer la Birmanie, le vol étant imposé à un moment donné.
Voilà en gros la triste réalité de notre planète.
Lorsqu'on marche, on a souvent le sentiment qu'à force de mettre
tranquillement un pied devant l'autre, on peut venir à bout de tout,
mais hélas pas de l'absurdité des décisions humaines.
Comme nous le scandions hier a l'intention de Philip:
"Rien ne m'arrêtera! ;-) A part les visas! :-("
Donc, quitte à ne pas réaliser ce voyage tel qu'il pourrait être
rêvé, j'essaie maintenant, de sélectionner les lieux de marche,
même s'ils rallongent considérablement lorsqu'ils passent en
montagne, mon péché mignon, en rattrapant ensuite les détours, par des morceaux en autostop.
Car finalement, autant se faire plaisir n'est-ce pas?
L'idée première étant de garder l'envie, et le plaisir de la marche,
et non pas d'inscrire mon nom au Guiness...
Nous adaptons tous nos projets et voyages, au gré des difficultés, et personnes rencontrées.
C'est aussi ce qui en fait le charme...
Je terminerai ce long et fastidieux exposé technique, en vous conseillant le blog d'un autre Gauthier, l'un des cyclistes rencontrés au consulat: triptherapy.
Il est tres bien écrit, dans une prose que je trouve extrêmement poêtique.
Je quitterai demain Trabzon, ou je me suis attardée, car il s'y déroulent les jeux olympiques de la jeunesse. Apres avoir assisté a quelques compétitions de natation en direct, et a une victoire Française sur écran géant en basket féminin, nous allons ce soir a la cérémonie de clôture.
Je ne repars donc que demain, et bien que n'ayant pas trouvé cartes et topos des monts Kaşkars, je vais essayer de m'y rendre, pour continuer a avancer, en attendant l'arrivée de Lisa dans 5 jours environ.
Car l'itinéraire longeant la mer n'est qu'une sorte d'autoroute, bruyante, dangereuse et malodorante...
Il parait qu'en Géorgie, il est facile de trouver des cartes. Des vraies, détaillées et tout!
J'ose a peine en rêver, tant ça a été un handicap en Turquie.
Avant de vous quitter, je vous remercie pour vos commentaires nombreux a la suite de l'émission de France inter, qui m'encouragent et me portent toujours plus loin. Ça fait chaud au coeur.