mercredi 16 novembre 2011

Du desert Iranien au fracas Indien

هی، من مادربزرگ شدم



Durant ce looong séjour à Téhéran, j'ai heureusement bénéficié 

de la présence et de l'aide de nombreux amis, qui ont contribué à 

rendre mon attente agréable.
A commencer par Shahab, mon couchsurfeur, qui m'a offert tout 
naturellement l'hospitalité pendant trois semaines, ce qui n'était 
pas prévu.
Son ami Amir, qui m'a aidée pour mon extension de visa à mon 
arrivée, guidée souvent téléphoniquement, et avec qui la traversée 
d'une partie de la ville à deux sur son vtt sans porte-bagage, de 
nuit, sous la pluie, restera dans ma mémoire.
L'aide de Masoud, qui a suivi mon parcours, et souvent anticipé mes 
besoins en couchsurfing, ce qui m'a évité une grande perte de temps.
Et bien sûr, Mahdi, qui m'a fait découvrir la grouillante vie 
culturelle de Téhéran. Théâtre, expositions, amis comédiens, 
auteurs, metteur en scène, sculpteurs et trices, et répondait 
présent en toute occasion.



Une rose Iranienne theatrale... (Photo Mahdi Hosseini)

L'equipe du spectacle (Photo Mahdi Hosseini)


 J'ai également visité la salle du trésor et ses bijoux incroyables. 

Je ne suis pas bijoux, et on ne peut pas dire qu'ils soient réellement 
beaux, mais la quantité rassemblée ici dépasse l'imagination!
Malgré une lumière extrêmement restreinte, l'éclat des diamants, 
rubis et émeraudes (dont la plus grosse du monde), fait cligner des 
yeux. Ça scintille comme dans un dessin animé. Cling cling! Et on se 
sent une âme de cambrioleur, prêt à monter un coup grandiose, 
passant par les conduits d'aération, et descendant du plafond le long 
d'un filin d'acier...
Mais je m'égare, éblouie par les poignards et sabres aux poignées 
serties de diamants, qui me transportent à la cour d'un Shah 
richissime.
Pas de photos hélas, interdites.



Vernissage de la biennale de sculpture



 Bref, de rester si longtemps au même endroit m'a rendu le départ 

très difficile. A ne pas recommencer si je ne veux pas pleurer comme 
une madeleine!



EVE

ADAM


Puis je me suis dirigée vers Ispahan en compagnie du très religieux
Akbar, avec une halte dans le village de sa famille.


Village de la famille d'Akbar, quelque part dans la montagne entre Teheran et Ispahan


Des tas de trucs inconnus a gouter...

Ou a respirer!


Ou a regarder...



A Ispahan, avec Khohan, l'un des fils d'Elahe et Ali. Deux animaux fantasmagoriques se font face d'une rive a l'autre, et uniquement lorsqu'on est de 'autre cote, la nuit, les yeux sont phosphorescents. Magique!

Sous les ponts desertes par l'eau, on se reunit, fume, discute,et parfois chante, en surveillant une eventuelle intervention policiere.

Une petite sieste n'est jamais mal vue, contrairement a l'Armenie, ou m'etant allongee  dans un parc en attendant des amis, je m'etais fait houspiller par un gardien flanque de trois militaires armes jusqu'aux dents... Pas la peine de s'enerver les gars!

Artisans d'Ispahan



Plus que toute autre, la ville d'Ispahan est une ville de conte
oriental. Mais un conte qui finirait mal, car sous les ponts
merveilleux, l'eau de la rivière ne coule plus. Un triste spectacle,
que les habitants viennent pleurer, en errant le long des rives
verdoyantes, entretenues avec soin à grands coups d'arrosage! Paradoxe
absurde, que cette rivière asséchée par la construction de barrages,
dans cette ville agrémentée de nombreux jardins, et qui est la plus
grande consommatrice d'eau du pays!



La salle de musique.( Je n'ai aucun des noms de ce que j'ai visite et note precieusement sur un carnet  oublie dans ma chambre...)









Encore une autre sorte de pain. Tous leurs pains, plus immenses les uns que les autres, me font trop rire.

Mais oui, ne t'inquiete pas, tu vas monter aussi sur la moto!

Et voila! 5 par deux roues, normal. Et l'Inde n'est pas en reste...

Elahe, frere, fils, et ami du frere.


Ben elle est ou l'eau?
Le mortier des ponts, concu pour un milieu humide, et a base d'oeuf parait-il, apres n'avoir pas bouge durant des siecles, commence a se fissurer depuis un an que la riviere est a sec.

Les amoureux n'en viennent pas moins profiter de quelques instants d'intimite.

Une semaine apres mon depart, l'eau et revenue parait-il, mais pour 35 jours seulement, avant fermeture des vannes.

Non, ce n'est pas Jesus marchant sur l'eau.

Shanoosh et Leila, qui ont desire me rencontrer pour parfaire leur Francais
 J'y passe cependant un agréable séjour, dans la famille d'Elahe, 

rencontrée un mois plus tôt dans les montagnes du nord.
Et accompagnée de Shanoosh, une couchsurfeuse prof de Français qui 
m'a contactée, j'arpenterai la ville en tous sens...
Après un bref séjour à Naïn, Morteza, mon cs, guide Iranien pour 
Espagnols qui chante le flamenco comme personne, me conseille, pour 
marcher un peu dans le désert, de me rendre dans la guest house d'un 
hameau, depuis lequel je pourrai marcher jusqu'à Mesr, oasis assez 
touristique.



Vous preferez noir, ou noir? Quel dilemme!






Un petit Mollah pour la route...

Le progres avance, les travaux vont bon train, mais quelques irreductibles gardent boutiques du bazard ouvertes, au milieu des ruines.

Les minarets branlants. Lorsqu'on est a l'interieur, on peut secouer toute la structure, minarets et tombeau. Mais desormais, impossible de monter soi-meme, il faut attendre le branleur de minarets.

En attendant, je me regale de ce delicieux breuvage, pour lequel j'ai une passion.

Quoi, vous ne le voyez pas bouger? Regardez mieux, il secoue ce pauvre minaret tant et plus...

Nous nous preparons pour une courte ascencion du je ne sais plus quoi.

L'audacieuse Shanoosh, qui espere epouser un Chinois. Elle attend juste l'accord de ses parents, si ce n'est pas cette annee, ce sera la suivante...
 L'itineraire est simple, car il y a même, hélas, une route qui y 

mène. Petite et peu fréquentée certes, mais suffisament pour 
réserver des surprises, bonnes ou moins bonnes...
Le premier jour, à part 2ou 3 voitures, sur la dizaine passant ce jour 
là, qui s'arrêtent pour me proposer un lift, est très calme. Pas 
assez de passage pour être dérangée, mais assez pour rassurer en cas 
de problème. Tout baigne.
Mon sac est juste un peu trop lourd, car j'ai du emporter quatre 
litres d'eau.


Voici Naeen, village aux portes du desert.


Quand je vous dis qu'ils sont joueurs! Un tas de sable, une pelle, un seau, et c'est parti pour un chateau de sable!

Reservoir d'eau, rafraichi par les tours de vents

L'ancien bazar de Naeen, entoure de ruines lui aussi.



J'aime imaginer la vie qui devait grouiller dans ces belles demeures agrementees de jardins.


La guest-house de Reza et Mohammad. Le premier jour, jour de l'anniversaire de mon voyage, je dors dans la chambre de droite. Deux jours plus tard, grace a l'intervention de mes "amis policiers", je dormirai dans la jolie salle a manger.

Et c'est parti pour un petit coup de desert...

Au debut, ce n'est pas un desert de sable, c'est juste un desert de rien, et de montagnes.

Je fete l'anniversaire par une journee solitaire, et donc sans foulard ;-) Et voila une petite maison pour le dejeuner.

 Comme toujours, les besoins sont comblés, à peine formulés...

A l'heure du déjeuner, alors que j'aimerais un peu d'ombre, un puits

avec à ses côtés une maison vide, se profilent à l'horizon. 
Chouette. Je suis même tentée d'y passer la nuit, car dès que le 
soleil se cache, il fait plutôt froid...
Mais il n'est que midi, tant pis, je continue, je m'arrêterai vers 4h, 
pas trop tard, et planterai la tente.
Je reprends donc la route, et alors que 4h approchent, j'aperçois deux 
autres puits, flanqués d'une maison vide. Refuges pour bergers et 
animaux, tous les 12-13km, l'aubaine!
J'y passerai donc la nuit, et même sans porte et en dormant sur le 
sol, il y a 5 degrés d'écart avec l'extérieur, et surtout, pas de 
vent. Sacrée différence!
Au matin, je repars après être venue à bout de mes provisons de 
bouche. (juste pain et fromage) J'ai été un peu légère sur ce coup 
là, comptant sur la providence, et privilégiant l'eau au détriment 
de la nourriture. J'espère arriver pour déjeuner, vers 13h, sans 
avoir trop faim.
Une heure après mon départ, passent deux 4x4, qui s'arrêtent, et 
comme toujours, me posent des questions.
Ils repartent, mais s'arrêtent quelques 200m plus loin, et lorsque 
j'arrive, une caméra professionnelle est montée au milieu de la 
route, me filmant, marchant vers eux. Puis interview, et nouvelles 
prises de vue de moi m'éloignant, puis ils me redoublent sans cesser 
de filmer, et partent enfin.


Voyons..., je viens de la,...

Et je vais la.... Ne pas confondre! Une bonne ligne droite de 20 km, y'a rien de tel pour vous mettre en jambes.

Apparement y'a des bebetes, mais je ne sais pas trop lesquelles.

Exactement ce que je desirais pour la nuit...

Vers 11h, je fais une pause, en me disant que j'aimerais bien manger
un petit quelque chose...
Une voiture s'arrête, un homme en sort, me tendant un jus de fruits
frais et une part de gâteau!
Il m'avait dépassée quelques heures avant, se rendant chez un ami, et
m'avait proposé un lift.
De retour de chez cet ami, pensant me croiser sur la route, il m'avait
préparé cette surprise bienvenue! Nous dégustons boissons et
gâteaux, et reprenons nos chemins opposés.
En arrivant dans le village, un couple venu passer le week-end,
m'offre des pommes. J'en rêvais.
Puis je recroise l'équipe de tournage, qui me propose de me donner le
téléphone d'amis à eux à Shiraz, mais un couchsurfeur m'y attend
déjà. Ils quittent le village.
Et alors que je me mets en quête de nourriture plus substantielle et
me dirige vers le mini-market du village, un homme qui sort à ce
moment là pour acheter de l'eau, m'invite à me joindre à sa très
nombreuse famille pour le déjeuner. Ils sont également venus passer
le week-end (jeudi vendredi), et repartent après, dans le bus qu'ils
ont loué pour l'occasion.
Ils ont aussi passé la nuit dans une sorte de guest-house, où nous
déjeunons.
Puis nous dansons, rideaux fermés, car c'est interdit en public, tout
comme il est interdit aux femmes de chanter.
Ils me proposent de repartir avec eux, mais je n'ai même pas encore
visité le village, ni marché dans les dunes qui annoncent le désert
de sable.
Je demande aux propriétaires du lieu si je peux laisser mon sac une
trentaine de minutes pour aller me promener légère, et prendre
quelques photos.

Nuit tres calme, reveil frais.

Et c'est reparti.

Ce que c'est que d'etre une star!

Les dunes s'annoncent.

 A mon retour, je m'étends quelques instants sur l'une des terasse- 
tables recouvertes de tapis, pour me reposer, et décider de la suite.
Dormir dans ma tente dans les dunes? Dormir dans cette guest-house? 
Contacter sur place l'ami d'un ami? Et refaire 2 jours de marche le 
lendemain le long d'une piste qui rejoint une autre route? Faire du 
stop pour regagner la route qui me mènera vers Yazd le lendemain?
J'en suis là de mes réflexions, lorsque la police arrive.
Je pense pouvoir les ignorer et continuer à me reposer, mais je n'ai 
pas réalisé qu'ils sont là pour moi.
Quelqu'un qui savait que je reviendrai chercher mon sac ici, les a 
prévenus. Vraissemblablement les propriétaires du lieu...
"Passeport!", me lance le trois ètoiles.
Je me demande si je lui fais remarquer qu'on dit passeport s'il vous 
plait, mais il a l'air plutôt mal embouché, et je me dis qu'il vaut 
mieux attendre un peu avant de les énerver.




Le village s'annonce.

 Une fois le passeport vérifié, et revérifié par le quatre étoiles, 

ils me demandent ce que je compte faire. Mieux vaut les rassurer pour 
s'en débarrasser: "je vais prendre un bus pour regagner la ville la 
plus proche".
"Il n'y a pas de bus" affirme le tenancier.
Les étoilés se tournent vers moi: "C'est pas grave, plusieurs 
voitures quittent le village en cette fin de week-end, je vais faire 
du stop."
"Pas question. Trop dangereux. Une femme seule!"
"Bon, ben c'est pas grave, je vais attendre demain, et planter ma 
tente quelque part."
Un genre de réponse qui veut dire:"certainement pas!"
Aïe, ça commence à coincer. Je crois bien que j'ai fini par les 
énerver quand même.



Trop bonnes les grenades.
 J'aurais bien un plan B, car Mahdi m'avait dit de contacter sur place 

un ami à lui, chamelier, mais son nom est dans mon téléphone, et je 
ne veux pas lui attirer d'ennuis, ni attirer l'attention de la police 
sur mon téléphone où se trouvent tous les numéros de mes amis...
"Vous allez prendre un taxi".
Et puis quoi encore! Pas question. Comment leur dire gentilment?
"Je ne peux pas, je n'ai pas d'argent."
Ils se creusent la tête.
"Ok, ce sera police-taxi gratuit."
Je n'ai plus trop d'arguments, surtout en Farsi, et comme ils n'ont 
pas l'air décidés à me rendre mon passeport, je les suis.
Sur le chemin du retour, alors qu'ils épluchent encore une fois mon 
visa, mon extension, et passent des coups de fil partout, "mais qui a 
pu lui donner une extension?", vérification faite, "oups, c'est un 
chef" (certainement un au moins 5 étoiles vues leurs têtes), je 
m'amuse à leur montrer au passage l'endroit où j'ai dormi la nuit 
précédente, leur vantant le calme du lieu.
"Quoi! Ça va pas non? Et les loups, les chiens, les serpents et les 
araignées?"
"Pas vus. Je dormais."
Bon, j'ai passé la phase énervement, maintenant ça les fait plutôt 
rigoler. Je suis tentée de prendre des photos, car le chef est beau 
comme un camion, avec sa veste de cuir un peu style Gestapo, mais j'ai 
cru constater qu'ils étaient assez nerveux côté photos dans le pays, 
et le fait même que j'existe, semble leur poser suffisament de 
problèmes...



 Mais alors que je leur dis de me laisser à l'entrée du hameau où 

j'ai dormi deux jours plus tôt, ils m'accompagnent pour vérifier que 
je vais bien y rester, ce qui n'était pas mon intention.
Mais cette nuit la guest-house est complète. Heureusement, Milat, un 
ami du propriétaire est présent, et il parle Anglais.
Comme les étoilés ne pigent pas un mot, j'en profite pour lui 
demander de confirmer que je dors là. On s'arrangera plus tard.
Sympa, ils leur dit que oui, il n'y a pas de problème je reste ici 
cette nuit.
Ils se décident donc enfin à me rendre mon passeport et à quitter 
les lieux. Ouf.
Finalement, je dormirai dans la "salle à manger", une sorte de dehors 
dedans, en compagnie du chauffeur du groupe de touristes, et des deux 
frères qui ont aménagé l'endroit.
Mais dans la soirée, les flics rappellent, car ils veulent encore 
avoir mon passeport le lendemain pour en faire une copie afin de la 
comparer avec celle de Téhéran.
Mes hôtes super sympas, se chargent d'envoyer quelqu'un faire une 
copie en ville à la première heure, et la leur porte.
Mais tout ça m'a fait manquer le seul bus de la journée pour Yazd, 
où je me rends ensuite.
Je crois que la marche c'est fini pour moi dans ce pays, je deviens un 
peu trop célèbre, et si le cas se reproduit et que d'autres flics 
appellent Téhéran pour leur signaler ma présence au milieu de nulle 
part, ça risque de les contrarier pour de bon.
C'est donc Reza, l'un des deux frères, et son ami Milat, qui 
travaillent à Yazd, qui me feront faire les 400km que je devais faire 
en bus. Et à la vitesse à laquelle on roule (on prend d'ailleurs une 
prune au passage), je pense que même en étant partis deux heures plus 
tard, on a bien du dépasser le bus!
Milat m'invitera dans la foulée, à déjeuner dans sa famille, et ses 

soeurs, ravies, m'emmeneront me balader, en attendant que mon 
couchsurfeur ait fini de travailler.



 Fin de l'histoire? Non, hélas. La famille avec laquelle j'avais 

déjeune et dansé et moi, avions échangé nos mails, et j'ai de leurs 
nouvelles le lendemain. Lorsqu'ils sont arrivés à Ispahan, quelques 
heures après m'avoir quittée, afin de rendre le bus de location et 
récupérer leurs véhicules, la police les attendait: "Comment me 
connaissent-ils? Depuis quand? Pourquoi m'ont-ils parlé?..."
Encore une fois, il n'y a que le propriétaire de la guest-house où 
ils ont passé le week-end, qui pouvait savoir où ils se rendaient, et 
qu'ils avaient été en contact avec moi.
Sympa le gars. Merci. En recoupant d'autres infos données par des 
couchsurfeurs qui connaissent ce village, j'en conclus que ce n'est 
pas la première fois que le vilain bonhomme sert d'indicateur à la 
police.
Mais déjà, au Kurdistan, un chauffeur de bus qui avait même 
hésité à me prendre dans son bus à cause de mon sac à dos qu'il 
regardait avec méfiance, m'avait fait le coup. Et à l'un des check- 
points, les militaires étaient montés vérifier mon passeport, et 
posé des questions à un malheureux gars qui parlait Anglais, et 
auquel m'avaient confiée mes amis.
Depuis, je n'osais plus parler au gens dans les bus, de peur de leur 
attirer des ennuis.

Bain des canards


Allez, c'est fini maintenant, on rentre a la maison.

Sur la route de Yazd, avec Reza et Milat, montagnes et deserts se succedent sur plus de 400 km.

 Bref, voilà bien toute une histoire, pour deux pauvres jours de 

marche, arrachés à mon emploi du temps tronqué par mon attente à 
Téhéran, dans un désert, sommes toutes fort civilisé!
Apparement, dans le sud, ça ne rigole pas, et certains couchsurfeurs 
te font visiter la ville en restant dans leur voiture pendant que tu 
sors prendre des photos. Consigne en cas de questions: ils m'ont juste 
aidée car j'étais perdue, et je dors dans un parc.


Yazd. La tour des vents.
Restaurant traditionnel


Autre sorte de pain. en croutons, a mettre dans un potage special dont j'ai oublie le nom.





Cette structure est portee par les hommes, lors de processions.

Interieur d'un hotel-musee, ancienne demeure bourgeoise.


La terrasse


Ils ne sont pourtant pas Gaulois! Ont-ils peur que le ciel leur tombe sur la tete?



La grande tour des vent du palais du gouverneur. Un systeme qui par un effet ascentionnel de la chaleur,  provoque par le souffle des vents, rafraichit tout l'ensemble. Si on jette un fin mouchoir en papier dans l'une des cloisons de la tour, il remonte jusqu'en haut (40m). Dans la cloison voisine, c'est l'inverse.







Un ami de mon couchsurfeur me joue du santoor.

Elle est bien glauque hein, la photo? Ca donne une petite idee du reveil a quatre heures du matin dans le bus de nuit, pour la priere dans cette mosquee...
Me voici a Shiraz.













Cuirs au bazard
 Après Yazd, Shiraz et Persepolis.
 Puis avion, et après une escale dans les émirats qui m'ont permis de retrouver pour quelques heures une bonne grosse 

société de consommation, me voici en "incredible India"!
J'ai déjà changé les vagues plans que j'avais faits pour l'aprés 
Delhi, suite à des rencontres, avion et parc, et donc des invitations 
dans des familles, dans deux états du nord du pays.
Je vais sans doute m'y rendre avant qu'il n'y fasse trop froid.

Persepolis.
 Le symbole de la Perse pour les Iraniens. Mais pas pour le gouvernement, pour qui l'histoire du pays commence avec l'Islam.

Accompagnee de Shervin, mon couchsurfeur qui est guide, je beneficie de toutes les explications necessaires





















Un dernier petit tour en ville. Demain je prends l'avion. Snif.




Le foulard, toujours super pratique pour jouer, et courir partout...

Survol du lac sale au sud de Shiraz.


Les montagnes desertiques se succedent. Pas le truc a faire a pieds!
Et juste un petit avant gout de l'Inde en attendant le prochain blog.
Merci a tous pour vos commentaires et mails de felicitations! Ils vont egalement droit au coeurs de Celio, Dominique, et de la merveilleuse petit Thais!