Vive le vent, vive le vent...

Rien de tel qu'un petit brin de muguet avant le départ. 

Au revoir l'Ardèche !

 

Voilà, c’est parti. Première étape, Montélimar, où une amie m’offre une chaleureuse hospitalité.

Cinq marches plus haut, entrée dans l'ascenseur de Christine avec armes et bagages. Merci Christine !

Mais dès le lendemain ça se corse. Alors que je rejoins la Via Rhona, des vents de nord, donc de face, violents avec rafales à 85 km/h me scotchent littéralement sur place. Je fais une brillante moyenne de 10 km heure et arrive épuisée dans un camping vers Châteauneuf sur Isère.

Sur la via Rhona

Camping pas très cher avec plusieurs piscines, dont une intérieure chauffée dont je profite avec délice. Personnel charmant. Heureusement, car dès le lendemain matin il m’arrive une petite mésaventure. Un camping-car énorme, très, très cher, très très neuf, très très beau, se gare dans la soirée à 2 emplacements de ma tente, et branche son adaptateur sur le tableau électrique commun qui se trouve sur mon emplacement. Ils repartent très tôt, et quelques minutes plus tard, en me levant, je découvre qu’ils ont embarqué les 2 adaptateurs. Le leur et le mien, qui me sert à recharger mon téléphone avec lequel je fais tout. Itinéraires, recherche de campings et hospitalité, blog, téléphone (si si, ça sert aussi à ça)… Erreur ? Vol ? En tous cas petit drame à mon échelle, car sur mon parcours pas facile d’en trouver sans faire de gros détour. Déprimée, je me rends à la réception, où la gérante, compatissante, me donne gentiment l’un des leurs. Me voilà ragaillardie, et prête pour un nouveau départ.

 

Je me suis acheté un palace

Marre de ne même pas pouvoir me retourner dans ma 1 Place,
et ne pas pouvoir mettre mes bagages à l'abri. 

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Ouf je peux installer tout mon bazar. Et même lire dans la tente sur mon fauteuil.
(merci Fanny et Gilles) Mais tout ce confort à un poids. Aïe

Pas mal de dénivelée, un vélo très chargé, un parcours sublime mais parfois chaotique avec déviations et travaux sur la voie « sillon alpin ». Quelques pentes raides et sauts de chaîne m’obligent par 2 fois à pousser le vélo, aïe aïe aïe.

J’arrive enfin chez des amis, absents, mais qui ont tout prévu pour mon séjour, et je m’offre une journée de presque farniente, en attendant leur retour ce soir. Merci Isabelle et Vincent !