Tout d'abord, un dernier petit souvenir de Turquie, avec le monastere de Sumela, injustement oublie la derniere fois.
Batumi. Station balnéaire où se côtoient luxe et pauvreté. Comme toujours à l'arrivée dans un pays nouveau, recherche de cartes, informations, carte téléphonique, lexique... Après ne pas avoir trouvé la moitié de ce que nous cherchions, nous improvisons un itinéraire pédestre jusqu'au parc national du Mtirala.
Jouant souvent nos routes à pile ou face lorsque nous hésitons, nous atteignons les
montagnes convoitées, non sans avoir bénéficié de la prodigieuse
hospitalité des Géorgiens.
Batumi. Station balnéaire où se côtoient luxe et pauvreté. Comme toujours à l'arrivée dans un pays nouveau, recherche de cartes, informations, carte téléphonique, lexique... Après ne pas avoir trouvé la moitié de ce que nous cherchions, nous improvisons un itinéraire pédestre jusqu'au parc national du Mtirala.
Jouant souvent nos routes à pile ou face lorsque nous hésitons, nous atteignons les
montagnes convoitées, non sans avoir bénéficié de la prodigieuse
hospitalité des Géorgiens.
(Meme au marche nous faisons sensation!)
(Des qu'on s'eloigne du centre, les maisons ont un autre visage...)
(Ils n'ont pas vraiment reussi a se situer sur la carte ni a nous aider, mais ils nous ont offert plein de noisettes, et appris a les casser dans une main)
Ils sont vraiment surprenants. Pas une maison jusqu'à présent, où
quelqu'un n'ait chanté ou dansé pour nous. Enfants, grand-mères,
tout le monde s'y met! Et pour la nourriture, il faut une volonté de
fer pour ne pas manger dix fois dans la journée, tant les invitations
pleuvent, et les petits dons sur le chemin, de fruits, noisettes,
graines de tournesol...
Mais la Géorgie est avant tout sans doute 80 pour cent de pure nature,
et il est pratiquement impossible d'éviter les quatre routes qui
traversent le pays, même si ce ne sont parfois que des routes de
terre. Les forêts sont pour la plupart des forêts vierges,
impénétrables, et les montagnes, abruptes n'offrent aucune
possibilité d'improvisation.
Il faut se cantonner aux parcs nationaux, dont les cartes semblent
dater de l'ex Urss, et laissés à l'abandon en beaucoup d'endroits.
Qu'à cela ne tienne, nous naviguons entre routes, chemins,
égarements, et hospitalité.
(Ils n'ont pas vraiment reussi a se situer sur la carte ni a nous aider, mais ils nous ont offert plein de noisettes, et appris a les casser dans une main)
Ils sont vraiment surprenants. Pas une maison jusqu'à présent, où
quelqu'un n'ait chanté ou dansé pour nous. Enfants, grand-mères,
tout le monde s'y met! Et pour la nourriture, il faut une volonté de
fer pour ne pas manger dix fois dans la journée, tant les invitations
pleuvent, et les petits dons sur le chemin, de fruits, noisettes,
graines de tournesol...
(invitation a dejeuner dans un local attenant a une eglise. Poisson, pasteque, patates.)
Mais la Géorgie est avant tout sans doute 80 pour cent de pure nature,
et il est pratiquement impossible d'éviter les quatre routes qui
traversent le pays, même si ce ne sont parfois que des routes de
terre. Les forêts sont pour la plupart des forêts vierges,
impénétrables, et les montagnes, abruptes n'offrent aucune
possibilité d'improvisation.
Il faut se cantonner aux parcs nationaux, dont les cartes semblent
dater de l'ex Urss, et laissés à l'abandon en beaucoup d'endroits.
Qu'à cela ne tienne, nous naviguons entre routes, chemins,
égarements, et hospitalité.
Et ces soirées de rires et de chansons,
nous récompensent toujours de nos journées aléatoires.
nous récompensent toujours de nos journées aléatoires.
La grand-mere attaque son repertoire. Tout le monde se joindra a elle, et nous aurons meme droit a l'hymne national par un jeune homme.
Puis ce sera notre tour de chanter.
Et comme je ne bois pas d'alcool, c'est Lisa qui s'y colle pour les nombreux toasts!
Nous installons notre campement alors qu'il bruine, et dinons rapidement sous la pluie. Mais le plus long, sera d'accrocher dans les arbres, les sacs contenant nourriture et cosmetiques.
Au matin, un radieux soleil recompense notre opiniatrete. Il ne reste plus qu'a tout faire secher...
Grace aux merveilleuses cartes dont nous disposons, nous esperions trouver de la vie dans les maisons au sommet. Mais c'est un village fantome.
Je n'ai jamais rencontre quelqu'un d'aussi optimiste que Lisa. Perdues dans le brouillard pendant trois heures, nous cherchons un chemin qui nous permettrait de redescendre vers le sud.
Malheureusement il nous faudra rebrousser chemin, et heureusement nous finirons par retrouver le village fantome.
Je n'avais pu vous offrir de portrait de gros serpent noir Turc, alors voici un gentil petit serpent Georgien.
Pour les questions culinaires, j'essaierai de revenir plus tard, car le temps me manque. Entre cafe-internet qui rame, qui est complet la plupart du temps, et coupures de courant sur toute la ville, il me faudra trois jours pour boucler le blog.
Le cote Indien de la Georgie, ce sont toutes ces vaches sur la route. Meme lorsqu'il n'y a pas de champs, il y a des vaches. Elles n'ont qu'a se debrouiller...
Nourriture reponse numero 1: fromage frit dans du beurre noir au petit dejeuner. Il faut tremper son pain dedans.
En attendant de repartir, je randonne avec Einar, Norvegien, retraite allume qui court dans les descentes.
Nous installons notre campement alors qu'il bruine, et dinons rapidement sous la pluie. Mais le plus long, sera d'accrocher dans les arbres, les sacs contenant nourriture et cosmetiques.
Car nous avons apercu des traces d'ours, et entendu hurler des loups.
D'ailleurs cette nuit la, Lisa gardera ses lentilles de contact, juste pour savoir par quoi elle est attaquee le cas echeant... Elle ne voudrait pas dire: j'ai ete attaque par un ours. Ou peut-etre un tigre finalement, je ne sais pas, je n'ai rien vu.
Mais elle finira par les retirer vers une heure du matin en l'absence de bruits suspects.
Au matin, un radieux soleil recompense notre opiniatrete. Il ne reste plus qu'a tout faire secher...
Grace aux merveilleuses cartes dont nous disposons, nous esperions trouver de la vie dans les maisons au sommet. Mais c'est un village fantome.
Si nous etions montees jusqu'ici la veille, nous aurions sans doute ete tentees de nous abriter pour la nuit dans l'une de ces maisosns.
Je n'ai jamais rencontre quelqu'un d'aussi optimiste que Lisa. Perdues dans le brouillard pendant trois heures, nous cherchons un chemin qui nous permettrait de redescendre vers le sud.
Nous en tentons une douzaine, tous tres anciens, envahis de ronces, et se terminant en cul de sac.
Il nous faut revenir sur nos pas, mais c'est un vrai labyrinthe.
Elle ne cessera pourtant jamais de croire a une issue et de chanter...
Malheureusement il nous faudra rebrousser chemin, et heureusement nous finirons par retrouver le village fantome.
Je n'avais pu vous offrir de portrait de gros serpent noir Turc, alors voici un gentil petit serpent Georgien.
Pour les questions culinaires, j'essaierai de revenir plus tard, car le temps me manque. Entre cafe-internet qui rame, qui est complet la plupart du temps, et coupures de courant sur toute la ville, il me faudra trois jours pour boucler le blog.
Le cote Indien de la Georgie, ce sont toutes ces vaches sur la route. Meme lorsqu'il n'y a pas de champs, il y a des vaches. Elles n'ont qu'a se debrouiller...
Nous ne savons ou est le pere. Peut-etre marin comme plusieurs hommes que nous avons rencontres, et qui nous ont raconte des histoires de pirates..
Nourriture reponse numero 1: fromage frit dans du beurre noir au petit dejeuner. Il faut tremper son pain dedans.
Ca bosse dans la maison. Non stop.
L'ainee des deux soeurs revetira sa robe d'apparat, et dansera pour nous.
Lisa potasse son Georgien. Formation acceleree comme toujours.
Les petites sont beaucoup plus petites.
Modele classique de toilettes. Je suis sympa, j'ai pris la photo porte fermee.
Je suis pour l'instant a Borjomi, ville thermale, spa, massages..., ou je prends des vacances.
C'est a dire randonnees dans le parc national avec seulement un petit sac pour la journee!
Lisa est partie pour Tbilissi, puis repartira en Angleterre en stop avant de revenir (par le meme moyen), si elle a son visa, en Iran en octobre. Peut-etre nous y retrouverons nous.
En attendant de repartir, je randonne avec Einar, Norvegien, retraite allume qui court dans les descentes.
Einar trottine au loin dans la prairie...
Avant gout d'automne?
Je ne sais pas encore si je vais partir directement sur l'Armenie qui n'est qu'a quelques jours de marche, et zapper ainsi de nombreuses choses, ou faire le detour en stop ou bus par Tbilissi et quelques endroits "incontournables".
C'est partout la meme question qui se pose: Tourisme ou marche au plus court?
Lisa doit m'envoyer un sms pour me dire si ca vaut le coup de faire le detour...
Et en redescendant de la montagne, une petite invitation par les gardes forestiers, a partager les truites pechees peu avant.
C'est pas de refus!
Content de voir que l'hospitalité est toujours de rigueur :)
RépondreSupprimerGros bisous !
voilà bien longtemps que je n'etais venu faire une visite sur le blog !! j'ai donc pu me resumer en quelques magnifiques photos les mois passés ....de quoi me prendre une belle bouffée d'"Ailleurs" dans la figure....belle route, et gros biz, vero.SOUFFLET.
RépondreSupprimerOn chante, on danse, on mange, bonne philosophie, les géorgiens !
RépondreSupprimerC'est le premier message que je ne lis pas en différé. Quel plaisir.
Alors Pile tourisme Face marche ?
Bonne continuation.
ni marcheuse (ni courageuse) j'ai presque envie d'être dans cette aventure avec toi
RépondreSupprimerle partage humain a l'air d'une telle richesse
nous européens qui sommes si individualistes dans l'ensemble, on devrait en prendre de la graine.
belle route
Toujours de belles images qui font rêver enfin pas celle du serpent!!! Nous sommes allés en Italie cet été et à Florence, on s'est fait la réflexion après 7 heures de route que tu avais fait tout ce chemin à pied d'Ardèche l'hiver dernier.
RépondreSupprimerNous t'embrassons et serais ce ridicule de te dire d'être prudente.
Bizzz
Nanie
Bonjour
RépondreSupprimerDe très jolies photos
Voilà mes préférées:
- les toilettes
- les vaches dans la rue
Alors bonne route et courage
A bientôt
Surprise ce matin en allumant l'ordi: des nouvelles de ton voyage!!!!!
RépondreSupprimerTu parles de l'optimisme de Lisa, mais il me semble que le même optimisme t'habite!!!!
Épatant de voir que le chant ou la danse soient ainsi des vecteurs qui permettent l'accueil et la rencontre.
Merci Françoise
Bonne route
Toujours émerveillée par la lecture de ton billet. Merci pour ces photos qui me font rêver d'ailleurs, mais....je n'ai pas ton courage.
RépondreSupprimerhttp://tanette2.blogspot.com
Encore un épisode bien sympathique, plein d'inattendu de joie de vivre et d'humanité...
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