lundi 22 novembre 2010

Du Lubéron à Grasse

Malgré cette pancarte rencontrée plusieurs fois, n'écoutant que notre paresse, car il nous aurait fallu reculer d'un bon kilomètre et faire ensuite un gros détour, nous nous engageons malgré tout.
Après avoir coupé à travers champs afin de retrouver le chemin convoité, nous voici prisonniers de kilomètres de grillage dont il est impossible de sortir. Ce n'est qu'après deux bonnes heures de tours et détours, que nous finissons par trouver une grille miraculeusement ouverte, et pouvons nous échapper. Depuis, nous avons rencontré plusieurs de ces chasses privées sur plusieurs hectares, et nous sommes bien gardés de nous y aventurer...




Réveil brumeux à Pierrevert avant Manosque
 Après une rude montée, nous arrivons en vue de Manosque, et déjà les montagnes enneigées

 Nous avons visité et traversé Manosque, et poursuivi notre route afin de planter la tente en allant vers Gréoux les bains. En chemin, nous avons croisé la route de Sylvia et sa maman, qui nous ont déposés devant un petit hôtel super cool. Merci!
Petit village de St Martin de Brome
 Nous traversons petits villages et petits villages tous plus mignons les uns que les autres, avec chacun son petit château, sa jolie église, sa bastide, ou ses remparts.
 Et soudain, à Roumoules, dont nous ignorions le nom jusqu'à ce que nous le traversions, nous entendons crier: Phil! Philippe! Philippe!, et tombons sur des amis de Philippe, Ingrid et Gérard, précisément au début de la première pluie de la journée. Nous repartons néanmoins, ce qui nous a valu un arrosage mémorable et glacé...
Moustier Ste Marie
 Le lendemain, redémarrage depuis Moustier Ste Marie pour attaquer les gorges du Verdon. Enfin, avant la profondeur des gorges, les hauteurs des gorges!
Le lac de Ste Croix en prenant de la hauteur

Descente sur La Palud
 Après une nuit à La Palud, descente vers les gorges pour le sentier Martel, précédé de sept kilomètres de route. Mais deux grimpeurs téméraires nous ont casés dans leur voiture pour la descente. Et quelques centaines de mètres après les avoir quittés, nous voilà en train d'appeler les pompiers qui à leur tour nous passent la DDE, pour signaler un léger éboulement dû aux pluies des derniers jours...

Y'a même des lamas dans le Verdon
 Et oui, pour ceux qui auraient cru qu'on avait pris un avion pour l'Amérique du sud c'est raté.
Oui, on va s'attaquer au sentier Martel avec nos gros sacs, c'est pas la peine de nous regarder comme ça!

Descente dans les gorges

ça y est, on est en bas

Si si, sous le sac vert, il y a Françoise!

Décidément rien ne tient dans ce pays

On espère très fort que les tunnels, eux, ils tiennent
 Et voilà, nous avons réussi notre passage du Martel, et on a compris pourquoi tout le monde nous regardait d'un air bizarre en nous voyant partir avec nos sacs de 20 kg. Les échelles, sortes d'escaliers métalliques super limite vertigineux et archi-longs, les quelques petits pas d'escalade, et les 6 à 7h annoncées pour la traversée. Nous y avons rencontré Béa et son compagnon, qui nous ont gentiment remontés jusqu'au village de Rougon, en quelque sorte la capitale les vautours.
 Et comme St Christophe le patron des voyageurs était avec nous ce jour là, devant sa chapelle, André et Nicole nous ont offert spontanément l'hospitalité en nous prêtant leur confortable studio. Merci à eux.

Adieu Rougon

Et ses vautours...

Bon, on trouvait ça trop joli ces petits champignons sur la mousse
 D'ailleurs en parlant de champignons, on s'est gavés de bolets, trop bons. Et nous sortirons sans doute un jour un comparatif des champignons, raisins, arbouses, thym, romarin des régions traversées.
 Sans parler des comparatifs de potages déshydratés de toutes marques, des salades de thons de toutes sortes, du goût du thé le matin avec le reste du goût du potage de la veille, mariage intéressant, et surtout, nous pensons lancer un concours de l'office du tourisme le plus nul, et là, il y aura de la concurrence!

 Voici le petit pont sur lequel nous avons enfin réussi à planter la tente après plusieurs heures de contournement d'une nouvelle chasse privée, dont les grillages nous ont contraint à un énooorme détour!

Très joli village de Bargème, où vous ne trouverez rien à manger, nous pouvons l'assurer

Nous sommes redescendus juste à temps de la montagne
 Mais il fait quand même très froid le matin, et très nuit le soir... dès 17h30!
Calade du village de Mons, dont Philippe a particulièrement aprécié le patois
Nous espérons être dans quatre ou cinq jours à Nice, où nous comptons nous reposer un jour ou deux et résoudre quelques problèmes d'intendance.
Et merci à Célio, qui va assurer les messages lorsque nous ne pourrons nous connecter...

3 commentaires:

  1. Bravo pour ces jolies photos :-) vous avancez bien les amis ! profitez bien de vos derniers jours en France !
    bisous
    isa, math et Maëline

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  2. Magnifiques paysages!
    Et régalez vous des soccas Niçoises!
    L Italie approche avec ses bonnes pastaciuta!
    J'en salive pour vous;à bientôt de vous lire.
    Le Gapençais.

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